De 1983 à 2008, FAVI a dégagé une marge d'autofinancement de plus de 15 %, alors que la conjoncture faisait chuter tous ses concurrents. Elle a mis en place une organisation qui permettait de respecter les délais de livraison, de diminuer les prix et de maintenir un haut niveau de qualité de la production. Sa réputation lui a fait gagner de nouveaux marchés et une extension de contrat qui, en 2010, dépassait son chiffre d'affaires annuel. Aujourd'hui encore, elle enregistre des croissances annuelles dépassant largement celles de ses concurrents et la plaçant aux premiers rangs de son secteur d'activité. Elle pèse environ 60 millions de CA, couvre 65 % de la fourniture de pièces automobiles en Europe et aspire à intensifier sa présence dans le reste du monde.
Selon Jean-François Zobrist, le succès de FAVI s'explique grâce à son management qui a su protéger le bien-être de ses salariés. « Quand on me demande comment je fais pour dégager du chiffre alors que mes confrères sont dans le rouge à la fin du mois, explique Jean-François Zobrist, je réponds simplement que mes opérateurs sont en moyenne beaucoup plus heureux que les leurs ! ».
L'objectif de cette étude de cas est de comprendre comment une entreprise peut concilier performance et bien-être au travail, et comment le bien-être peut finalement être un facteur significatif de performance.