Le 3 janvier 2011, Renault met à pied trois cadres du technocentre. On les soupçonne alors d'avoir diffusé des informations touchant au programme des véhicules électriques. Fin août 2010, une lettre anonyme était parvenue à l'entreprise. Selon ce courrier, ces cadres avaient touché de l'argent sur des comptes à l'étranger. Ces comptes étaient, toujours d'après la lettre, situés en Suisse et au Liechtenstein et ils étaient liés à la vente d'informations portant sur le programme de véhicules électriques, dont la sortie était prévue en 2012. Le scandale fait la une des télés. Carlos Ghosn fait une intervention au JT de 20 heures et affirme avoir des certitudes. Puis, au fil des semaines, le doute s'installe et on se demande si collectivement une grosse erreur n'a pas été commise et si les cadres licenciés ne sont pas tous innocents.