Le cas retrace un conflit organisationnel qui a éclaté entre le directeur général et le président du groupe français Vinci, leader mondial du secteur de la construction et des concessions. Ce cas analyse l'émergence et la dynamique des coalitions entre administrateurs et leurs effets sur la prise de décision au sein d'un conseil d'administration. Plus spécifiquement, il étudie le rôle de ces coalitions dans la lutte de pouvoir engagée au niveau du sommet hiérarchique.
Le cas peut être également mobilisé pour questionner les critères de recrutement des administrateurs ainsi que le lien entre le fonctionnement du conseil d'administration et la performance souhaitée d'une entreprise. En particulier, le cas tente de susciter une critique des critères de bonne gouvernance recommandés par les institutions nationales et internationales et leur capacité à prévenir les conflits déstabilisateurs au sein des conseils d'administration. Le cas retrace un conflit ayant lieu en 2006. Cependant, les éléments de discussion développés dans ce cas ne souffrent pas de l'effet du temps puisqu'ils appellent des dynamiques interpersonnelles intemporelles dans une configuration de groupe.