Depuis quelques années, les forces de police du monde entier se dotent de solutions numérisées afin de soutenir les actions de leurs équipes sur le terrain et de répondre aux enjeux actuels inhérents aux mutations de nos sociétés. Les exemples illustrant ce recours à des technologies pointues dans le domaine du maintien de l'ordre ne manquent pas. Les forces de Police françaises ont ainsi dorénavant accès à un ensemble de solutions technologiques leur permettant de repérer des situations à risque, voire d'appréhender des individus dangereux. Au fil des années, l'environnement informationnel des policiers de l'hexagone s'est considérablement densifié. Caméras de vidéoprotection, application de lecture automatisée des plaques minéralogiques, capteurs de présence, réseaux sociaux, etc. Ces nouveaux matériels et applications induisent de nouveaux enjeux tant les informations qu'ils génèrent sont nombreuses et difficiles à traiter. Les policiers n'ont en effet pas la possibilité d'analyser toutes les informations générées par ces systèmes et doivent fréquemment ignorer certains éléments extérieurs lorsqu'un problème mobilise leur attention. Les problématiques liées à la notion de surcharge informationnelle sont prégnantes au sein de l'institution.
Cette étude de cas plonge les étudiants dans la peau d'un jeune consultant en charge de procéder à un audit des solutions technologiques exploitées par la Police nationale française durant un événement d'ampleur : le passage des coureurs du Tour de France dans une grande agglomération… La tension est à son comble !